Quand la Grande-Bretagne a-t-elle rejoint l’Union européenne ?

Les débuts de l’adhésion à l’Union européenne

Le Royaume-Uni est membre de l’Union européenne (UE) depuis 1973, année où il l’a rejoint avec le Danemark et la République d’Irlande. Jusqu’alors, le Royaume-Uni était membre de la Communauté économique européenne (CEE), une version antérieure de ce qui allait devenir l’UE. Le Royaume-Uni a été l’un des premiers signataires du Traité de Rome de 1957, un accord qui a inauguré la CEE. Cela a coïncidé avec des efforts plus vastes pour réunir les dimensions politiques, économiques et sociales de l’intégration européenne. Cependant, le Royaume-Uni n’a pas été signataire immédiat de la loi sur les Communautés européennes de 1972, qui a conduit à l’adhésion du Royaume-Uni à la CEE.

L’entrée du Royaume-Uni dans l’Europe a été politiquement complexe et a pris beaucoup de temps à négocier. En 1967, le Premier ministre de l’époque, Harold Wilson, a cherché à obtenir les meilleures conditions d’entrée possibles. Cela a conduit à la négociation de l’Accord de Bruxelles de 1970, qui a accordé au Royaume-Uni de larges dérogations. Celles-ci comprenaient une dérogation sur l’union monétaire, ainsi que sur les initiatives futures liées au commerce et à la politique étrangère. Ces clauses de non-participation seront finalement intégrées dans le traité de Lisbonne de 2007, qui a créé un nouveau système de « piliers » pour les domaines politiques de l’UE, donnant au Royaume-Uni plus de flexibilité pour dicter sa relation avec l’UE.

La décision du Royaume-Uni d’adhérer à la CEE a d’abord été considérée comme controversée par de nombreux acteurs de divers horizons, notamment les politiciens, les syndicats et les dirigeants de l’industrie. Les chefs d’entreprise ont fait valoir que l’adhésion actuelle de la Grande-Bretagne à la CEE la placerait dans une situation de désavantage concurrentiel. Les syndicats craignaient que l’adhésion à la CEE n’entraîne un affaiblissement des droits des travailleurs. Sur le plan politique, les points de vue divergeaient sur le continent. Certains politiciens britanniques ont fait valoir que le Royaume-Uni devait rester membre du Commonwealth plutôt que de se concentrer sur ses relations européennes. D’autres ont fait valoir que le Royaume-Uni devait rester un membre distinct.

En 1972, le Premier ministre de l’époque, Edward Heath, a pris la décision de soumettre une demande d’adhésion à la CEE. Après la victoire du Parti conservateur aux élections partielles de la même année, la décision de poursuivre la candidature fut ratifiée par la Chambre des communes en janvier 1973. Le Royaume-Uni devint alors officiellement membre de la CEE le 1er janvier 1973, aux côtés du Danemark et de la République d’Irlande.

Référendums britanniques sur l’appartenance à l’Union européenne

Le Royaume-Uni a organisé deux référendums sur son appartenance à l’Union européenne (UE). Le premier a eu lieu en 1975, deux ans seulement après son adhésion au bloc. Ce référendum a donné lieu à une majorité écrasante de 67,2 % des suffrages exprimés en faveur du maintien dans l’UE. Ce résultat reflétait le sentiment général au sein du Royaume-Uni à l’époque. Il a été perçu comme une démonstration de la fierté des citoyens britanniques quant à l’appartenance de leur pays à l’UE et de leur volonté d’explorer une plus grande intégration européenne. Ce résultat positif sera plus tard repris lors du référendum de 2016.

Le deuxième référendum sur l’adhésion du Royaume-Uni à l’UE a eu lieu le 23 juin 2016. Ce référendum a été précédé d’un débat national intense sur les mérites et les controverses de l’adhésion à l’UE. Le débat s’est concentré sur des questions telles que l’immigration, la souveraineté et les coûts et avantages de l’adhésion à l’UE. Il en a résulté une faible majorité de 51,9 % en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Malgré le résultat du référendum, le Royaume-Uni reste membre de l’UE et est soumis aux réglementations et directives de l’UE jusqu’à ce qu’il se retire officiellement du bloc.

Depuis l’annonce du résultat du référendum, les réactions ont été diverses, tant de la part des partisans que des opposants au maintien du Royaume-Uni dans l’UE. Les partisans du maintien du Royaume-Uni dans l’UE ont fait valoir que le départ de l’UE serait préjudiciable à l’économie britannique et aurait un impact négatif sur d’autres aspects de la vie tels que la sécurité, la législation et la politique étrangère. De l’autre côté, les partisans du départ de l’UE ont fait valoir que le Royaume-Uni devrait être libre d’élaborer ses propres lois et sa propre politique d’immigration et de profiter des opportunités en dehors de l’UE.

Le Brexit et l’avenir de l’adhésion à l’Union européenne

Le référendum de 2016 au Royaume-Uni sur sa sortie de l’UE, connu sous le nom de Brexit, en est maintenant à sa quatrième année de négociation. Le processus du Brexit s’avère plus complexe et plus long que prévu. Les négociations se concentrent sur les relations physiques et économiques entre le Royaume-Uni et l’UE après que le Royaume-Uni aura officiellement quitté le bloc. Cette relation devrait inclure des questions telles que les dispositions douanières, la libre circulation des biens et des services et l’accès aux opportunités et aux marchés. Bien que le Royaume-Uni soit susceptible de rester membre de l’UE jusqu’en 2021 au moins, l’avenir de la relation du Royaume-Uni avec l’UE pourrait être sensiblement différent à long terme.

Les sondages d’opinion récents suggèrent que l’opinion publique britannique évolue en faveur du maintien dans l’UE. Ce changement d’opinion est attribué à l’activisme croissant de groupes de base tels que la campagne People’s Vote et à la popularité croissante d’un second référendum. Ces développements ont encore compliqué la relation du Royaume-Uni avec l’Europe, qui était déjà tendue par le résultat du référendum de 2016.

Toute décision future concernant la relation du Royaume-Uni avec l’Europe est susceptible d’être très controversée et complexe. Le gouvernement britannique a cherché à promouvoir un discours public positif sur le Brexit et à construire des ponts avec l’UE. Cependant, les passions restent vives des deux côtés du débat et un résultat satisfaisant pourrait rester insaisissable.

Négociations et accords internationaux

Tout changement significatif dans la relation du Royaume-Uni avec l’UE est susceptible d’impliquer des négociations et des accords internationaux. Le gouvernement britannique a cherché à négocier des accords avec d’autres nations et institutions internationales, afin de garantir la viabilité continue des relations commerciales après sa sortie de l’UE. Cela a impliqué des négociations bilatérales et multilatérales telles que l’accord de commerce et de coopération Royaume-Uni-UE.

Le Royaume-Uni a également signé un certain nombre de nouveaux accords commerciaux, notamment des accords avec des pays comme l’Australie, le Canada et le Japon. Ces accords visent à garantir au Royaume-Uni l’accès aux marchés étrangers après le Brexit. Le gouvernement britannique cherche également à renforcer ses liens avec des pays non membres de l’UE tels que les États-Unis d’Amérique, l’Inde et la Chine.

Les relations du Royaume-Uni avec l’UE devraient continuer à évoluer à l’avenir. Le gouvernement britannique s’est engagé à maintenir des liens économiques et de sécurité étroits avec l’UE, afin d’assurer la continuité des échanges commerciaux. Il est également probable que le Royaume-Uni continuera à chercher à améliorer ses relations avec d’autres partenaires internationaux, afin d’assurer le succès continu de l’économie britannique.

Impact économique des relations du Royaume-Uni avec l’UE

Les relations du Royaume-Uni avec l’Union européenne ont eu un impact économique significatif sur le pays. De nombreux secteurs économiques, tels que le tourisme, l’agriculture et la fabrication automobile, ont vu leurs opportunités augmenter grâce à l’adhésion du Royaume-Uni à l’UE. D’un autre côté, le départ du Royaume-Uni de l’UE a entraîné une grande incertitude quant à leurs perspectives d’avenir pour certains secteurs, tels que les services financiers.

Le Royaume-Uni a également connu une baisse significative de la valeur de la livre sterling depuis le référendum sur le Brexit en 2016. Cela a conduit certains économistes à prédire une récession dans un avenir proche, en raison de l’augmentation des coûts des importations et de la réduction des niveaux de dépenses et d’investissement. En conséquence, le gouvernement britannique cherche à négocier un accord avec l’UE qui minimisera les perturbations économiques en cas de Brexit sans accord.

En outre, le processus du Brexit est susceptible d’avoir un impact sur le développement économique futur du Royaume-Uni. De nombreux économistes ont suggéré que le Royaume-Uni a manqué d’importantes opportunités d’investissement en raison de la longue période de négociations et de l’incertitude sur l’avenir des relations entre le Royaume-Uni et l’UE. Cela a conduit certaines grandes entreprises britanniques telles que Nissan, Jaguar Land Rover et Airbus à réduire leurs investissements et leurs opérations au Royaume-Uni à long terme.

Conséquences politiques et sociales de l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne

La relation du Royaume-Uni avec l’Union européenne a également eu un impact significatif sur le pays sur le plan politique et social. Ces dernières années, le débat public sur les avantages et les inconvénients d’une adhésion continue du Royaume-Uni à l’UE s’est intensifié. Ce débat a eu un impact direct sur le paysage politique, le Royaume-Uni étant de plus en plus divisé entre les partis « leave » et « remain ». Depuis le référendum sur le Brexit, les partis politiques ont modifié leurs politiques pour refléter l’opinion publique, les partis conservateur et travailliste évoluant vers des positions plus eurosceptiques.

Ce clivage sur l’Europe s’est également étendu à la société en général. Le Royaume-Uni a notamment connu une forte augmentation des incidents xénophobes et racistes visant les ressortissants de l’UE à la suite du référendum sur le Brexit. Certains craignent également que le Royaume-Uni ne devienne de plus en plus insulaire, à mesure qu’il s’éloigne de l’intégration européenne et se concentre davantage sur les questions intérieures.

La relation du Royaume-Uni avec l’Union européenne devrait continuer à évoluer dans les années à venir. Bien qu’il soit impossible de prédire toutes les implications de la future relation du Royaume-Uni avec l’UE, il est clair qu’elle aura un impact majeur sur le pays sur le plan politique, économique et social. Alors que le processus du Brexit se poursuit, le Royaume-Uni devra relever le défi de négocier une nouvelle relation avec l’UE qui soit acceptable pour toutes les parties concernées.

Les implications de la relation du Royaume-Uni avec l’UE pour le monde

Les relations du Royaume-Uni avec l’Union européenne ont également des implications pour le reste du monde. Le Brexit a déjà eu des conséquences sur les marchés mondiaux, le départ du Royaume-Uni de l’UE ayant rendu les entreprises mondiales plus prudentes quant à leurs investissements au Royaume-Uni. La longue période de négociations a également provoqué une incertitude chez les investisseurs mondiaux, ce qui a eu un impact sur les investissements mondiaux et la confiance dans le Royaume-Uni.

La décision du Royaume-Uni de quitter l’UE est également susceptible d’avoir des implications sur l’avenir du commerce mondial. Le protectionnisme accru résultant du Brexit a suscité des inquiétudes quant aux répercussions négatives que pourrait avoir le commerce mondial. La hausse des droits de douane pourrait entraîner des niveaux plus élevés de conflits commerciaux et de nouvelles perturbations sur les marchés mondiaux.

D’autre part, le retrait du Royaume-Uni de l’UE

Margaret Hanson

Margaret R. Hanson est une journaliste et écrivain du Royaume-Uni. Elle écrit sur le Royaume-Uni depuis plus d'une décennie, couvrant des sujets tels que la politique, l'actualité et la culture. Margaret s'engage à produire un travail engageant, informatif et stimulant.

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